jeudi 21 août 2008

Il me reste du rôti, demain c'est hachis parmentier.

Qu'est-ce que l'érotisme en ce siècle où la décadance du regard vers l'autrui est proportionnellement inverse à la montée des neo-valeurs qui font un succès, pour la première fois, chez autant de riches que de pauvres, à savoir l'individualisme, l'argent-roi et la pétasse-reine ?

Mais je m'égare du sujet, car le sujet au départ c'était l'érotisme en ce siècle etc, etc. L'érotisme a changé de visage, si je puis me permettre. Nous sommes passés de la vénération de l'amour à la vénération du sexe, ce qui n'est pas pour me déplaire si l'on veut bien concilier les deux. L'acte en lui-même n'a plus la même signification pour nos images, pour nos films, pour nos tableaux, bref, pour nos graphiques.

La preuve, aujourd'hui, c'est que les gens puissants se marient avec des belles jeunes femmes. Attention, les femmes ont toujours été jolies, à condition qu'elles soient riches. On trouvera toujours plus de boudin chez les filles du boulanger que chez celles qui ont eu des parents avec des fesses en W par exemple, mais pas aussi pointu que celui que vous venez de voir (et pas si évident aussi).

Si nous ne l'eûmes pas cru hier, nous ne l'avons pas non plus cuit aujourd'hui.

(Je pars en thèse, mais j'ai un doute concernant le "cru" de la phrase précédente. Excusez mon illétrage, mais là, j'ai un doute).

Le cul, c'est un port-temps. On y accoste ou s'y échoue, en tout cas il faut s'accrocher à la bitte si l'idée de dériver au gré de la marée des femmes que l'on désire nous rebute. D'ailleurs, le sexe c'est comme la marée, ça monte et ça descend au gré des lunes.

Bref, je n'ai absolument pas répondu à la question, en même temps, et vous l'aurez remarqué, ces temps-ci nous sommes revenus au temps du Moyen-Age : les culs sont monnaies courantes.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un pot-pourri de jeux de mots à la con, sur un sujet qui mérite qu'on s'y attarde. Sympa.

Unknown a dit…

Ca, pour s'y attarder...