C'est pas beau en ce moment.
Ca tourne pas rond. La faim dans le monde ne peut empirer, les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres, les cons se reproduisent entre eux, et, par dessus tout, j'ai déposé une gerbe sur la tombe du chiotte inconnu.
(Cette dernière phrase peut servir d'avertissement : ne jamais tenter une session de 20 minutes de karting non-stop avec un bolide à 2 temps. Surtout si c'est la première fois. Surtout si la piste est très tortueuse. Surtout si vous sortez d'une soirée bien arrosée avec bidoche à volonté)
Mais nous ne sommes pas là pour faire l'apologie des soirées d'enterrement de vie de jeune garçon.
J'pense qu'il y a plus grave quand même. Mais bizarrement, je le sais que y a des gens qui connaissent la galère, la vraie, celle où tu sais pas si tu vas pouvoir vivre le lendemain. Mais, bizarrement également, j'arrive à penser qu'à ma gueule. Une coupure au doigt : dieu, la terre devrait s'arrêter et compatir pour moi. Un téléchargement pas assez rapide ? Je commence à m'énerver pour rien. Là est la complexité du monde : on est des putain de privilégiés de mes deux, et on est là à se plaindre.
Mais c'est bien beau de se plaindre qu'on se plaint alors qu'on ne devrait pas se plaindre, mais n'est-ce pas là une autre forme de plainte non justifiée ? Et là non-justification de cette plainte entre-t-elle dans un nouveau cycle de cette dernière ?
On peut se masturber le cerveau longtemps comme ça. Technocrate, philosophe, ça c'est des métiers formidables. On passe notre temps à réfléchir, et cette reflexion entraîne d'autres reflexions. Ainsi de suite. Bref, payé à rien foutre.
(...Regarder la poutre dans l'oeil du voisin / Qu'il est donc doux de rester sans rien faire / Tandis que tout s'agite autour de soi.)
Quel verbeux ce Higelin. Bien sûr, maintenant, il a un peu pris le syndrôme Daho, mais quel personnage quand même. Quels textes. Les Tombé du ciel, Champagne, Tête en l'air (et là je mets que mes préférées qui sont dispo sur Deezer), c'est pas d'la merde quand même.
Pour finir ce post sans queue ni tête :
Ca tourne pas rond. La faim dans le monde ne peut empirer, les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres, les cons se reproduisent entre eux, et, par dessus tout, j'ai déposé une gerbe sur la tombe du chiotte inconnu.
(Cette dernière phrase peut servir d'avertissement : ne jamais tenter une session de 20 minutes de karting non-stop avec un bolide à 2 temps. Surtout si c'est la première fois. Surtout si la piste est très tortueuse. Surtout si vous sortez d'une soirée bien arrosée avec bidoche à volonté)
Mais nous ne sommes pas là pour faire l'apologie des soirées d'enterrement de vie de jeune garçon.
J'pense qu'il y a plus grave quand même. Mais bizarrement, je le sais que y a des gens qui connaissent la galère, la vraie, celle où tu sais pas si tu vas pouvoir vivre le lendemain. Mais, bizarrement également, j'arrive à penser qu'à ma gueule. Une coupure au doigt : dieu, la terre devrait s'arrêter et compatir pour moi. Un téléchargement pas assez rapide ? Je commence à m'énerver pour rien. Là est la complexité du monde : on est des putain de privilégiés de mes deux, et on est là à se plaindre.
Mais c'est bien beau de se plaindre qu'on se plaint alors qu'on ne devrait pas se plaindre, mais n'est-ce pas là une autre forme de plainte non justifiée ? Et là non-justification de cette plainte entre-t-elle dans un nouveau cycle de cette dernière ?
On peut se masturber le cerveau longtemps comme ça. Technocrate, philosophe, ça c'est des métiers formidables. On passe notre temps à réfléchir, et cette reflexion entraîne d'autres reflexions. Ainsi de suite. Bref, payé à rien foutre.
(...Regarder la poutre dans l'oeil du voisin / Qu'il est donc doux de rester sans rien faire / Tandis que tout s'agite autour de soi.)
Quel verbeux ce Higelin. Bien sûr, maintenant, il a un peu pris le syndrôme Daho, mais quel personnage quand même. Quels textes. Les Tombé du ciel, Champagne, Tête en l'air (et là je mets que mes préférées qui sont dispo sur Deezer), c'est pas d'la merde quand même.
Pour finir ce post sans queue ni tête :
La nuit promet d`être belle
Car voici qu`au fond du ciel
Apparaît la lune rousse.
Saisi d`une sainte frousse,
Tout le commun des mortels
Croit voir le diable à ses trousses.
Valets volages et vulgaires, ouvrez mon sarcophage
Et vous, pages pervers, courrez au cimetière.
Prévenez de ma part mes amis nécrophages
Que ce soir, nous sommes attendus dans les marécages.
Voici mon message :
Cauchemards, fantômes et squelettes, laissez flotter vos idées noires
Près de la marre aux oubliettes, tenue de suaire obligatoire.
Lutins, lucioles et feux-follets, elfes, faunes et farfadets
Effraient mes grands carnassiers.
Une muse un peu dodue me dit d`un air entendu : " Vous auriez pu vous
raser. "
Comme je lui fais remarquer deux-trois pendus attablés
Qui sont venus sans cravate,
Elle me lance un oeil hagard et vomit sans crier gare quelques vipères
écarlates.
Vampires éblouis par de lubriques vestales,
Égéries insatiables chevauchant des Walkyries,
Infernal appétit de frénésie bacchanales
Qui charment nos âmes envahies par la mélancolie,
Satyres joufflus, boucs émissaires, gargouilles émues, fières gorgones,
Laissez ma couronne aux sorcières et mes chimères à la licorne.
Soudain les arbres frissonnent
Car Lucifer en personne
Fait une courte apparition,
L`air tellement accablé
Qu`on lui donnerait volontiers
Le Bon Dieu sans confession,
S`il ne laissait, malicieux,
Courir le bout de sa queue
Devant ses yeux maléfiques
Et ne se dressait d`un bond
Dans un concert de jurons,
Disant d`un ton pathétique
Que les damnés obscènes
Cyniques et corrompus
Fassent griefs de leur peines
À ceux qu`ils ont élus,
Car devant tant de problèmes
Et de malentendus
Les dieux et les diables
En sont venus à douter d`eux-mêmes
(Dédain suprême).
Mais, déjà, le ciel blanchit.
Esprits, je vous remercie
De m`avoir si bien reçu.
Cocher, lugubre et bossu,
déposez-moi au manoir
Et lâchez ce crucifix
Décrochez-moi ces gousses d`ail
Qui déshonorent mon portail
Et me chercher sans retard,
l`ami qui soigne et guérit
la folie qui m`accompagne
Et jamais ne m`a trahi :
Champagne...
(Je sais que ça fait très ado-pre-libidineux de mettre des paroles de chansons comme ça sur un blog, mais un j'vous emmerde, deux c'est pas du Rihanna, trois... heu trois, j'vous emmerde encore, au risque de me repeter)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire